NEWSLETTER MARS 2019

EDITORIAL

Notre contribution au Grand Débat National


 

CB

Pendant que la Haute Autorité de Santé nous consulte parmi toutes les parties prenantes du débat sur le remboursement de l’homéopathie (lire notre article page suivante), nous avons aussi pris part au Grand Débat national. Certes, l’homéopathie en tant que telle ne s’inscrivait pas à son ordre du jour. Pourtant le 4 mars, l’Académie de médecine a organisé un grand débat, auquel j’ai pris part. Le lendemain, elle nous a consultés afin de mieux connaître la réalité de l’enseignement médical de l’homéopathie en France. Nous nous y sommes rendus avec le Dr Antoine Demonceaux.

Notre contribution au Grand Débat est la suivante :

          Il n’y a qu’une seule médecine et la France a besoin de tous ses médecins.

         La pratique de l’homéopathie doit rester réservée aux médecins et autres prescripteurs professionnels de santé afin de garantir le choix thérapeutique du patient sans perte de chance pour lui.

          Pour ce faire, son enseignement doit être rigoureux et de préférence universitaire (comme le préconisait déjà en 1998 le rapport Lebatard-Sartre du Conseil national de l’ordre des médecins).

          La recherche et l’évaluation doivent être favorisées en milieu hospitalier avec des fonds publics.

          L’homéopathie s’intègre dans une approche de médecine intégrative telle que préconisée par un récent rapport du collège des doyens de facultés de médecines.

          Le médicament homéopathique doit continuer à être remboursé pour permettre un égal accès des patients à ces soins.

          La pratique de la thérapeutique homéopathique s’inscrit dans la définition de la santé par l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Dr Charles Bentz, Président du SNMHF

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