Décision du CNOM
Chère Consoeur, Cher Confrère,
Rappelez-vous du 19 mars 2018, date à laquelle l'homéopathie et les médecins homéopathes ont été l'objet d'une attaque odieuse au travers d'une tribune inqualifiable publiée dans le FIGARO à l'instar d'un collectif de médecins et autres professionnels : "Comment faire face à la montée des fakes médecines". Cette tribune distillait sans aucune nuance des propos injurieux, mensongers et anti confraternels qui, aujourd'hui encore, déshonorent leurs auteurs par leur caractère profondément contraire au respect de l'éthique qui sous-tend notre activité professionnelle.
Le SNMHF agissant dans le respect des statuts qui régissent la mission dont il est porteur pour la défense des intérêts matériels et moraux de ses adhérents a déposé plainte auprès du Conseil de l'Ordre des Médecins contre les signataires de ce qu'il faut bien appeler un "torchon", au motif d'une violation caricaturale de plusieurs articles du code de déontologie, dont l'article 56 (Confraternité R.4127656 du code de la santé publique).
Ces plaintes ne sont pas restées sans suite puisqu'elles ont donné lieu à un grand nombre de condamnations ordinales allant, selon les différents conseils départementaux, de l'avertissement au blâme et même à des sanctions plus lourdes dans certains cas. Certaines de ces plaintes sont encore en cours …
Certains de ces médecins se sont pourvus en appel auprès du Conseil National de l'Ordre des médecins pour contester leur condamnation.
Ce fut le cas du docteur Ropars qui a porté son affaire en appel au National.
Le SNMHF, représenté par le docteur Alain Sarembaud, vice-président, le docteur Florence Paturel, secrétaire générale et le docteur Pascal Neveu, secrétaire général adjoint, étaient présents à cette audience d'appel pour faire entendre chacun à son tour la position du syndicat.
Leurs arguments ont manifestement été entendus comme en atteste le jugement de l'Ordre qui a donné raison au SNMHF en confirmant le jugement de première instance et la sanction contre ce confrère.
Ce résultat en appel, il faut le souligner, est important car il permet au syndicat de maintenir son rang au sein de la profession en gardant la tête haute.
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'en amont, cette audience a été préparée par chacun des intervenants qui ont communiqué entre eux avant de se retrouver à Paris la matin de l'audience, venant de Vannes, de Metz et de la région parisienne.
Il serait souhaitable que chaque médecin homéopathe se sente solidaire de l'action syndicale qui porte à bout de bras bénévolement l'homéopathie pour que vive cette thérapeutique à haute valeur ajoutée.
Pour conclure cette communication, il est clair que tout cela a été possible grâce au soutien moral et financier des adhérents et à l'action bénévole des membres du bureau, mais pour combien de temps encore si la défection des uns ou des autres s'installe de façon difficilement compréhensible ?
Contrairement au sentiment ressenti par certains, l'homéopathie n'est pas morte et nous savons que l'avenir nous donnera raison.
Docteur P.NEVEU, secrétaire général adjoint.