COMMUNIQUE DE PRESSE - 13 MARS 2014
MEDECINS A EXPERTISE PARTICULIERE HALTE A LA DISCRIMINATION |
Communiqué de presse - 13 mars 2014 |
Le Syndicat national des médecins homéopathes français ne peut pas rester silencieux face aux manœuvres visant à marginaliser les Médecins à expertise particulière (MEP) à travers le refus – systématique – de certaines commissions départementales de qualification de leur accorder la qualification de spécialiste en médecine générale et les prises de position d’une organisation de les exclure du champ de la médecine générale.
Le SNMHF tient à rappeler plusieurs points fondamentaux sur ce sujet :
- L’Ordre des médecins reconnait ces expertises associées à la médecine générale* et intégrées à la pratique des médecins. Ce qui est le cas de l’homéopathie.
- Les médecins à expertise particulière sont donc des médecins généralistes à part entière, exerçant la médecine générale selon les règles professionnelles et conventionnelles. A ce titre, ils sont médecins traitants et jouent pleinement leur rôle dans la médecine de premier recours.
- La convention médicale a reconnu leur place dans le parcours de soins et une commission paritaire a pour mission de donner un cadre et une définition plus précise à ces expertises qui sont d’ailleurs transversales car pratiquées aussi par des médecins spécialistes.
- Le Conseil national de l’Ordre des médecins n’a jamais répondu à la question du devenir des médecins généralistes qui n’obtiendraient pas leur qualification en médecine générale, en particulier dans le cadre de la Convention médicale.
Le résultat est une aberration et un risque majeur d’inégalité entre un médecin généraliste, diplômé avant 2007 et ayant intégré l’homéopathie ou tout autre expertise à sa pratique qui ne peut pas être qualifié spécialiste en médecine générale et un médecin, ayant terminé son cursus après 2007** avec un diplôme de spécialiste en médecine générale, ce qui lui permet d’intégrer toute expertise particulière à sa pratique.
Pour en finir avec cette situation conflictuelle, une solution simple existe : considérer que la spécialisation est acquise à partir de cinq années d’exercice.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que l’exclusion du champ de la médecine générale des MEP reviendrait à se priver d’un potentiel de 15 à 20 000 médecins de premier recours au moment même où la stratégie nationale de santé a pour objectif de renforcer la coordination des soins à partir du premier recours.
Le SNMHF renvoie chacun à ses responsabilités ou plutôt à ses irresponsabilités.
Contacts médias
Dr Dominique JEULIN-FLAMME, Présidente du Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) : 0616556615- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Philippe ROLLANDIN, Responsable de la communication du SNMHF : 06 11 91 67 92 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
*A l’exception de quelqu’unes. Par exemple, les médecins vasculaires revendiquent depuis des années la reconnaissance de leur pratique comme spécialité.
**Depuis 2004, la médecine générale est enseignée comme une spécialité et tous les nouveaux médecins généralistes sont des spécialistes en médecine générale depuis 2007.