COMMUNIQUE DE PRESSE - 29 JANVIER 2014
HOMEOPATHIE EN EUROPE LA FERMETURE DE L'AUBERGE ESPAGNOLE ? |
Communiqué de presse - 29 janvier 2014 |
Le Syndicat national des médecins homéopathes français organise, samedi 1er février, les 3e Assises du médecin homéopathe*, rendez-vous incontournable des médecins homéopathes pour une réflexion sur leur pratique médicale et sa place dans le système de santé.
Cette année, le temps fort de cette journée, sera le projet de définition de normes de pratique et de prescription de l’homéopathie lancé par la Commission européenne de normalisation.
L’homéopathie doit-elle être codifiée par des normes au risque d’y perdre sa spécificité – voire son âme - fondée sur l’individualisation de l’approche thérapeutique ? En réalité, cette recherche d’harmonisation européenne est une nécessité. En France, l’homéopathie est une pratique médicale - reconnue par l’Ordre des médecins depuis 1997 - qui ne peut être pratiquée que par des médecins ayant reçu une formation complémentaire. Mais cette protection pourrait, à terme, n’être qu’une sorte de ligne Maginot que les tenants d’une homéopathie non médicale pourraient contourner à la faveur d’une directive européenne. En effet, il faut savoir qu’en matière d’homéopathie, parmi les 28 Etats de l’Europe, c’est – si on peut dire – l’auberge espagnole. On y trouve toutes les situations possibles et imaginables. Dans certains pays, l’homéopathie n’est pas une pratique médicale et tout le monde peut s’autoproclamer homéopathe.
Dans d’autres, c’est une pratique médicale mais non reconnue légalement. Dans d’autres encore, c’est une pratique médicale reconnue mais non prise en charge par les systèmes de financement obligatoires. Dans d’autres enfin, la prescription d’homéopathie par un médecin peut entraîner sa radiation de l’Ordre des médecins.
Le SNMHF et l’ensemble des structures représentant l’homéopathie (écoles, associations de FMC, société savante) ont décidé de s’impliquer dans cette démarche de normalisation. L’objectif est d’imposer la norme selon laquelle en Europe, seule une homéopathie médicale pratiquée par des médecins soit reconnue. Ainsi, l’auberge espagnole serait fermée au bénéfice des patients, qui aurait la garantie d’une prise en charge médicale, intégrant l’homéopathie. Il est, en effet, de l’intérêt de la santé publique et des patients, que, dans l’ensemble de l’Union européenne, une pratique – qui a, depuis longtemps, fait la preuve de son efficience – ne puisse être exercée que par des médecins.
Cette position sur l’homéopathie médicale est portée, au niveau, européen par l’European Commitee for Homeopathy (ECH) qui regroupe plus de 40 associations de médecins homéopathes – représentant environ 45 000 médecins ayant une qualification en homéopathie - dans 25 pays de l’Union européenne.
Les autorités médicales françaises (Ordre des médecins, Ministère de la santé), n’ont pas souhaité, à ce jour, s’intégrer à cette démarche parce que la définition d’une expertise est du ressort des autorités compétentes dans le domaine de la formation et de l’exercice professionnel, ce que le SNMHF comprend.
En France, la volonté du SNMHF de continuer ce travail de reconnaissance de la pratique homéopathique est forte avec la priorité d’avancer enfin sur le thème de la formation des médecins, tant au niveau de la formation initiale qu’à celui de la formation universitaire.
L’enjeu de ce projet communautaire est la mise en place de normes de qualité de haut niveau tant en termes de formation initiale et continue que de pratique et de prescription pour tous les médecins homéopathes européens.
Cette année, le temps fort de cette journée, sera le projet de définition de normes de pratique et de prescription de l’homéopathie lancé par la Commission européenne de normalisation.
L’homéopathie doit-elle être codifiée par des normes au risque d’y perdre sa spécificité – voire son âme - fondée sur l’individualisation de l’approche thérapeutique ? En réalité, cette recherche d’harmonisation européenne est une nécessité. En France, l’homéopathie est une pratique médicale - reconnue par l’Ordre des médecins depuis 1997 - qui ne peut être pratiquée que par des médecins ayant reçu une formation complémentaire. Mais cette protection pourrait, à terme, n’être qu’une sorte de ligne Maginot que les tenants d’une homéopathie non médicale pourraient contourner à la faveur d’une directive européenne. En effet, il faut savoir qu’en matière d’homéopathie, parmi les 28 Etats de l’Europe, c’est – si on peut dire – l’auberge espagnole. On y trouve toutes les situations possibles et imaginables. Dans certains pays, l’homéopathie n’est pas une pratique médicale et tout le monde peut s’autoproclamer homéopathe.
Dans d’autres, c’est une pratique médicale mais non reconnue légalement. Dans d’autres encore, c’est une pratique médicale reconnue mais non prise en charge par les systèmes de financement obligatoires. Dans d’autres enfin, la prescription d’homéopathie par un médecin peut entraîner sa radiation de l’Ordre des médecins.
Le SNMHF et l’ensemble des structures représentant l’homéopathie (écoles, associations de FMC, société savante) ont décidé de s’impliquer dans cette démarche de normalisation. L’objectif est d’imposer la norme selon laquelle en Europe, seule une homéopathie médicale pratiquée par des médecins soit reconnue. Ainsi, l’auberge espagnole serait fermée au bénéfice des patients, qui aurait la garantie d’une prise en charge médicale, intégrant l’homéopathie. Il est, en effet, de l’intérêt de la santé publique et des patients, que, dans l’ensemble de l’Union européenne, une pratique – qui a, depuis longtemps, fait la preuve de son efficience – ne puisse être exercée que par des médecins.
Cette position sur l’homéopathie médicale est portée, au niveau, européen par l’European Commitee for Homeopathy (ECH) qui regroupe plus de 40 associations de médecins homéopathes – représentant environ 45 000 médecins ayant une qualification en homéopathie - dans 25 pays de l’Union européenne.
Les autorités médicales françaises (Ordre des médecins, Ministère de la santé), n’ont pas souhaité, à ce jour, s’intégrer à cette démarche parce que la définition d’une expertise est du ressort des autorités compétentes dans le domaine de la formation et de l’exercice professionnel, ce que le SNMHF comprend.
En France, la volonté du SNMHF de continuer ce travail de reconnaissance de la pratique homéopathique est forte avec la priorité d’avancer enfin sur le thème de la formation des médecins, tant au niveau de la formation initiale qu’à celui de la formation universitaire.
L’enjeu de ce projet communautaire est la mise en place de normes de qualité de haut niveau tant en termes de formation initiale et continue que de pratique et de prescription pour tous les médecins homéopathes européens.
*Hôpital Saint-Jacques - 37 rue des Volontaires 75015 Paris, samedi 1e février de 9 h à 15 h 30. Voir programme http://www.snmhf.net/images/stories/programme-assise-14_2.pdf
Dr Dominique JEULIN-FLAMME, Présidente du Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) : 0616556615- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Philippe ROLLANDIN, Responsable de la communication du SNMHF : 06 11 91 67 92 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.