Newsletter - Septembre 2013
N°10 Septembre 2013
MEDICAMENTS : LE NOUVEAU DEFI
La nouvelle procédure d’enregistrement individuel - et non plus global - des souches homéopathiques suscite beaucoup d’interrogations légitimes et d’inquiétudes exploitées inutilement et dangereusement par certains.
Le véritable enjeu de cette affaire n’est pas la disparition d’un nombre important de souches du fait de cette réglementation. Certaines seront abrogées – c’est-à-dire retirées du marché – par l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) mais elles sont peu nombreuses à ce jour et représenteront une faible part de nos prescriptions.
Le cœur du sujet est la stratégie de recentrage des laboratoires pharmaceutiques homéopathiques sur les médicaments ayant obtenu leur reconnaissance réglementaire et le développement à encourager des préparatoires des officines pour toutes les préparations magistrales que ne pourront plus fabriquer les dits laboratoires .
A moyen et long terme, c’est une véritable mutation du circuit médico-économique du médicament homéopathique qui se met en place.
Les contraintes économiques et réglementaires obligent les laboratoires à produire les préparatoires selon un process industriel, (voir dossier ci-dessous) ce qui est contradictoire avec le concept de préparation qui est, par nature, une production artisanale.
La réalisation de ces prescriptions spécifiques – qui constitue une plus-value médicale pour nos patients – est appelée à être transférée vers les pharmacies d’officine. Mais, avec 40 pharmacies agréées en préparation homéopathique, le réseau des préparateurs n’est pas suffisant pour couvrir la demande sur l’ensemble du territoire.
Le défi qui nous est lancé est de savoir comment créer un partenariat avec les pharmaciens et les industriels pour mettre en place un nouveau modèle économique pour les préparations.
Cela mérite mieux que des pétitions et des gesticulations politico-médiatiques.
Le véritable enjeu de cette affaire n’est pas la disparition d’un nombre important de souches du fait de cette réglementation. Certaines seront abrogées – c’est-à-dire retirées du marché – par l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) mais elles sont peu nombreuses à ce jour et représenteront une faible part de nos prescriptions.
Le cœur du sujet est la stratégie de recentrage des laboratoires pharmaceutiques homéopathiques sur les médicaments ayant obtenu leur reconnaissance réglementaire et le développement à encourager des préparatoires des officines pour toutes les préparations magistrales que ne pourront plus fabriquer les dits laboratoires .
A moyen et long terme, c’est une véritable mutation du circuit médico-économique du médicament homéopathique qui se met en place.
Les contraintes économiques et réglementaires obligent les laboratoires à produire les préparatoires selon un process industriel, (voir dossier ci-dessous) ce qui est contradictoire avec le concept de préparation qui est, par nature, une production artisanale.
La réalisation de ces prescriptions spécifiques – qui constitue une plus-value médicale pour nos patients – est appelée à être transférée vers les pharmacies d’officine. Mais, avec 40 pharmacies agréées en préparation homéopathique, le réseau des préparateurs n’est pas suffisant pour couvrir la demande sur l’ensemble du territoire.
Le défi qui nous est lancé est de savoir comment créer un partenariat avec les pharmaciens et les industriels pour mettre en place un nouveau modèle économique pour les préparations.
Cela mérite mieux que des pétitions et des gesticulations politico-médiatiques.
Dr Dominique Jeulin-Flamme
Présidente du SNMHF
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