LA REPONSE DU SNMHF AU RAPPORT D'ELISABETH HUBERT SUR LA MEDECINE DE PROXIMITE - JUILLET 2010
Médecine de proximité :
les médecins homéopathes y ont toute leur place.
Les médecins homéopathes français représentent 5000 des 60 000 médecins généralistes français, nombre non négligeable quand la démographie médicale libérale montre un réel et rapide déclin.
Les patients qui consultent un médecin homéopathe sont de plus en plus nombreux : 60 % de la population dont 30 % régulièrement (nombre en augmentation constante d’après les enquêtes récentes).
Très pénalisé par la franchise (0,50 € par boîte d’une valeur moyenne de 1,70 €), le médicament homéopathique n’est remboursé par l’assurance-maladie qu’à hauteur de 7 %. Et pourtant, il offre les avantages reconnus par l’assurance-maladie d’un faible coût et d’une absence d’effet indésirable grave.
NOS PROPOSITIONS :
- Conserver un mode d’exercice intégré à la médecine de proximité dans le cadre du parcours de soins : non seulement les médecins homéopathes ont leur place de médecins de premier recours mais, de plus, ils sont médecins de second recours ; en effet, compte tenu de l’expertise qu’ils ont acquise, ils sont médecins traitants et/ou médecins correspondants ; médecins généralistes de plein exercice, ils ont accès à la spécialisation en médecine générale avec, malheureusement, des disparités regrettables d’un conseil départemental de l’ordre des médecins à l’autre ;
- Intégrer les médecins homéopathes qui le souhaitent aux pôles de santé libéraux ;
- Valoriser les consultations médicales « à valeur médicale ajoutée » comportant à la fois prévention et éducation thérapeutique individualisées ;
- Etre maître de stage comme tout médecin généraliste qui entend faire partager son expérience. Les barrages existants doivent être levés ;
- « Fournir aux étudiants en médecine une information sur l’homéopathie dans le cadre de leur enseignement normal » comme demandé par le rapport Lebatard-Sartre du Conseil national de l’ordre des médecins de 1997 ;
- Intégrer la Fédération des Spécialités Médicales par l’intermédiaire du Conseil national professionnel des médecins à expertise particulière (CNP MEP), incluant le CNP des médecins homéopathes (CNP MH) récemment constitué ;
- Développer les travaux de recherche en permettant la formation des médecins homéopathes et leur rémunération pour les études réalisées dans leur exercice libéral.
Docteur Dominique Jeulin-Flamme, Présidente du SNMHF,
Et le bureau du SNMHF.