LETTRE SYNDICALE N° 94 - Février 2007 : OPPORTUNIT...
18 février 2007LE FAIT DU MOIS : LA FORMATION CONTINUE A LA CARTE
L’HOMÉOPATHIE EN MARCHE : PORTES OUVERTES LE SAMEDI 17 MARS
ÉDITORIAL : OPPORTUNITÉ POLITIQUE
Les périodes électorales - surtout s’il s’agit d’élection présidentielle, suivies d’élections législatives - constituent une formidable occasion de débattre des enjeux d’avenir et d’interpeller les politiques. Au cours de la mandature et de la législature qui s’achèvent, nous avons réussi par notre mobilisation et par la médiatisation à éviter le déremboursement total de l’homéopathie et nous avons obtenu sa reconnaissance conventionnelle et politique par le ministre. Ces acquis sont à la fois fragiles et insuffisants : fragiles parce que le prochain ministre ne sera pas tenu de respecter les engagements de son prédécesseur ; insuffisants parce qu’on ne peut pas se satisfaire d’être en perpétuel sursis. L’enjeu de la prochaine législature est d’obtenir une sécurisation de l’homéopathie. Les médecins homéopathes doivent saisir l’opportunité de cette séquence électorale pour interpeller les politiques (voir en page 2 les informations sur la journée portes ouvertes) en leur posant trois questions essentielles :
Sont-ils prêts à prendre en compte la valeur des études scientifiques reconnaissant l’efficience de l’homéopathie ?
Sont-ils prêts à favoriser l’accès médical aux 10 millions de patients qui choisissent de consulter un médecin homéopathe en s’engageant à améliorer la prise en charge des consultations et des médicaments homéopathiques ?
Sont-ils prêts à faire reconnaître la spécificité de la pratique homéopathique par toutes les instances concernées ?
LE FAIT DU MOIS : LA FORMATION CONTINUE A LA CARTE
Depuis la publication de l’arrêté du 13 juillet 2006, la formation médicale continue est de fait accréditive. D’ici à 5 ans, chaque médecin doit acquérir 250 crédits (ou points) en se composant un menu parmi les propositions du Conseil national de la FMC.
Ce choix est le cœur du dispositif car il découle d’une mécanique implacable : pour obtenir ces fameux 250 points, il n’est pas possible de suivre un seul type de formation. En effet, il faut - obligatoirement - avoir 100 points au titre de l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et 150 points dans au moins 2 des catégories de formations proposées : présentielles, individuelles et situations professionnelles formatrices (voir lettre syndicale n° 93).
A l’intérieur de chaque catégorie, les actions ne "rapportent" pas toutes le même nombre de points. Ainsi, la participation à une journée de FMC par un organisme agréé (une association) permet d’acquérir 8 points, l’abonnement à une revue médicale 2 points (mais il n’est pas possible d’avoir plus de 10 points à ce titre, c’est-à-dire 5 revues), les situations professionnelles (participation à des actions syndicales ou d’intérêt général) 50 points, non pas par an mais sur la période de 5 ans.
Ce système implique effectivement d’organiser et de planifier son propre programme de formation. Cette complexité oblige chaque médecin à se fixer des objectifs personnels et professionnels qui peuvent être multiples : améliorer sa pratique, élargir son champ d’activité, développer son engagement professionnel, etc. Chacun va être amené à réfléchir sur son exercice et son évolution de carrière pour être en conformité avec les textes législatifs correspondants.
La révolution concerne aussi les associations de FMC et les structures qui éditent des revues médicales. Les unes et les autres doivent être agréées par le CNFMC, selon une procédure qui sera ouverte en avril (voir page suivante).
L’enjeu est considérable pour les associations de FMC d’homéopathie. Leur agrément en tant qu’organisme formateur équivaudra à une reconnaissance de l’homéopathie.
Dr Charles BENTZ Dr Pascal NEVEU
Pour connaître en détail toutes les nouvelles règles du jeu de la FMC, consulter le site du CNFMC
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L’HOMÉOPATHIE EN MARCHE : PORTES OUVERTES LE SAMEDI 17 MARS
L’Association pour la promotion de la médecine homéopathique (APMH) organise une journée nationale « portes ouvertes » sur l’homéopathie le samedi 17 mars. L’objectif de cette manifestation est de donner la possibilité à des patients de dialoguer avec des médecins homéopathes. La date n’a pas été choisie par hasard : à quelques semaines des échéances électorales, il est souhaitable que les responsables politiques locaux participent à ces réunions. Les médecins homéopathes sont invités à organiser ces réunions dans leur ville et à animer ces débats. L’APMH propose affiches et prospectus pour informer le public et les médias locaux de l’existence de ces réunions. Pour toute information complémentaire, contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , présidente de l’APMH.
FORMATION CONTINUE : LA COURSE A L’AGRÉMENT EST LANCÉE
Le Conseil national de la formation médicale continue (CNFMC) a annoncé que la procédure d’agrément des associations de FMC dont il a la responsabilité commencera en avril. Le site du Conseil national permet de télécharger le dossier d’agrément. Les critères d’agrément sont stricts mais les responsables du Conseil se sont engagés à "délivrer des agréments probatoires” de 18 à 24 mois permettant aux associations de s’adapter pour répondre à ces critères. La balle est désormais dans le camp des responsables d’association de FMC en homéopathie. A eux de se mobiliser pour répondre au cahier des charges imposé par le décret.
PLAIDOYER POUR UN SYNDICALISME PUISSANT ET PERFORMANT
L’étau se resserre autour des médecins homéopathes en particulier, aujourd’hui, par les attaques juridiques de plus en plus nombreuses et qui sait de quoi sera fait demain, après les élections.
Cette année électorale est pour le Syndicat une année d’intense activité : intense car il lui appartient d’être un interlocuteur de premier rang pour interpeller les responsables politiques et faire en sorte qu’ils se positionnent clairement sur la thérapeutique homéopathique, intense car il reste également l’interlocuteur responsable pour représenter les médecins homéopathes au plus haut niveau, intense car il doit maintenir la place de l’homéopathie dans le système de santé.
Le SNMHF a donc besoin de ses adhérents à jour de cotisation et de nouveaux cotisants.
Adhérer au syndicat, c’est :
être conseillé(e) en cas de poursuites ou d’attaques de la part des Caisses d’assurance maladie qui ont, désormais, pour mission de traquer la moindre erreur, être défendu(e), dans certains cas, devant les instances ordinales ou juridictionnelles,
renforcer l’action politique et juridique du syndicat, permettre au SNMHF d’être encore plus représentatif de la profession,
être informé(e) régulièrement des démarches et des actions du syndicat.
SOYEZ CONVAINCU QUE VOUS AVEZ BESOIN DU SYNDICAT MAIS AUSSI QUE LE SYNDICAT A BESOIN DE VOUS L’UNION FAISANT LA FORCE, Regroupons-nous autour du SNMHF !
DEMANDE d’ADMISSION