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Newsletter - Janvier 2014

 

   

N°12 Janvier 2014
PHOTO_DJFMOBILISATION GENERALE !

Le samedi 1er février, se tiendront à Paris*, les 3e Assises du médecin homéopathe. Ce rendez-vous annuel est un temps fort de rencontre et de réflexions entre nous. En effet, les enjeux pour l’avenir de notre pratique médicale et les  défis que nous, médecins homéopathes, devons relever sont nombreux. Après la reconnaissance légale et conventionnelle de l’homéopathie acquise de haute lutte, c’est aujourd'hui l’Europe qui s’invite dans nos cabinets avec deux leviers.


Le premier est la directive sur l’enregistrement des médicaments dont l’application, en France, agite notre communauté depuis plus d'un an. Nous avons démontré à travers les deux réunions auxquelles vous avez été conviés l’an dernier  que cette réforme est, en réalité, une opportunité pour crédibiliser le médicament homéopathique et sa prescription par les médecins, même s’il faut en passer par une phase de mutation économique, nécessité reconnue par les laboratoires homéopathiques présents. Et nous continuons à travailler avec le Ministère de la santé et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur ce dossier.


Le second est celui de la normalisation de l’homéopathie à l'échelon européen (voir dossier ci-dessous). Devons-nous accepter  des normes de pratique et de formation ? Cette procédure est-elle un risque ou une opportunité à saisir sous réserve d'en connaître les tenants et les aboutissants à condition de se mobiliser collectivement sur des objectifs clairs ? Et, précisément, la mobilisation commence le 1er février.
Rendez-vous aux Assises, pour appréhender les multiples facettes de ce dossier primordial  et pour comprendre l’engagement pris par le SNMHF… (Lire la suite)

 

Dr Dominique JEULIN-FLAMME
Présidente du SNMHF

*Hôpital Saint-Jacques - 37 rue des Volontaires 75015 Paris, samedi 1e février de 9 h à 15 h 30. 
 
 
 

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Newsletter - Septembre 2013

 

   

N°10 Septembre 2013
PHOTO_DJFMEDICAMENTS : LE NOUVEAU DEFI

La nouvelle  procédure  d’enregistrement  individuel - et non plus global - des souches homéopathiques  suscite beaucoup d’interrogations légitimes  et  d’inquiétudes  exploitées  inutilement  et dangereusement par certains.
Le  véritable   enjeu   de  cette   affaire   n’est   pas  la  disparition  d’un nombre   important   de   souches   du   fait   de   cette   réglementation. Certaines  seront  abrogées  –  c’est-à-dire  retirées  du  marché  – par l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) mais elles sont peu nombreuses à ce jour et représenteront  une faible part de nos prescriptions.

Le  cœur  du  sujet  est  la  stratégie  de  recentrage   des  laboratoires pharmaceutiques homéopathiques   sur   les  médicaments   ayant obtenu leur reconnaissance réglementaire    et  le développement à encourager des  préparatoires  des officines pour toutes les préparations magistrales que ne pourront plus fabriquer les dits laboratoires .

A   moyen   et   long   terme,   c’est   une   véritable   mutation   du   circuit   médico-économique  du médicament  homéopathique  qui se met en place.

Les   contraintes    économiques    et   réglementaires    obligent   les   laboratoires   à   produire  les préparatoires  selon  un process  industriel, (voir dossier ci-dessous) ce qui est contradictoire  avec le concept de préparation qui est, par nature, une production artisanale.
La réalisation  de ces prescriptions  spécifiques  – qui constitue  une plus-value  médicale  pour nos patients   –   est   appelée   à   être   transférée   vers   les   pharmacies   d’officine.   Mais,  avec 40 pharmacies   agréées   en  préparation   homéopathique,   le  réseau   des  préparateurs   n’est pas suffisant pour couvrir la demande sur l’ensemble  du territoire.
Le défi qui nous est lancé  est de savoir comment  créer un partenariat  avec les pharmaciens  et les industriels pour mettre en place un nouveau modèle économique  pour les préparations.

Cela mérite mieux que des pétitions et des gesticulations  politico-médiatiques.
 
Dr Dominique Jeulin-Flamme 
Présidente du SNMHF
(Lire la suite)

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Newsletter - Mai 2013

 

   

N°9 Mai 2013
PHOTO_DJFMEDICAMENTS : L’EVALUATION POUR TOUS

En 2003, le gouvernement décidait de dérembourser les médicaments homéopathiques avant de revenir sur cette mesure sous la pression de votre syndicat et de les mettre au taux de 35%. Quelques mois plus tard, l’Académie de médecine publiait une étude au vitriol contre l’homéopathie accusée d’être une pratique sans réalité médicale et de n’avoir, au mieux, qu’un effet placébo. Dans les années 2007-2008, l’Ordre des médecins regrettait que beaucoup de médecins généralistes ne pratiquent plus la médecine générale, préférant faire…. de l’homéopathie.
Que de chemin parcouru en 10 ans ! La même académie vient de publier une étude sur les médecines alternatives qu’il faudrait placer sous surveillance et – miracle ! – l’homéopathie ne fait pas partie de cette liste grise. Elle est désormais dans le champ des pratiques médicales classiques. Aujourd’hui, les médecins homéopathes sont médecins traitants et/ou médecins correspondants et leurs cabinets sont des terrains de stages pour les étudiants en médecine et les internes.
Et si une nouvelle étape de la poursuite de cette intégration totale de l’homéopathie dans le système de santé était l’évaluation des médicaments homéopathiques ?
En application d’une directive européenne, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a entrepris une évaluation au cas par cas des souches homéopathiques afin de déterminer leur efficacité médicale. (voir Le Médecin homéopathe n°8).
La procédure est lourde et coûteuse et elle  conduit à l’exclusion de certaines souches mais elle témoigne du fait que, pour les autorités sanitaires, les médicaments homéopathiques sont considérés comme des médicaments et qu’ils doivent être soumis aux mêmes exigences de transparence et d’évaluation.
Cela montre que le médicament homéopathique est désormais pris au sérieux, ce qui est largement confirmé par  les résultats de l’étude EPI 3.

Cette évaluation est une étape de plus sur notre chemin, même si cela peut être source d’inquiétude et ouvre une zone d’incertitude sur l’étendue de notre pharmacopée. Mais on ne peut pas demander tout et son contraire. On ne peut vouloir la reconnaissance de l’homéopathie comme pratique médicale à part entière et refuser les règles du jeu liées à ce statut. On ne peut pas contester le principe de l’évaluation des souches mais on doit rester vigilant sur les conditions de cette évaluation et demander plus de transparence sur la procédure et les décisions signifiées aux laboratoires par l’ANSM. Nous devons surtout ouvrir les voies pour que notre pharmacopée continue à évoluer en définissant avec les autorités concernées les modalités adaptées. Cette demande est réitérée par les dirigeants du SNMHF lors de chaque rencontre avec les responsables institutionnels. Un dossier sous haute surveillance.

Dr Dominique Jeulin-Flamme 
Présidente du SNMHF

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2 Newsletter - février 2013

 

   

N°8 Février 2013
DES ASSISES DEBOUT !PHOTO_DJF
Une forte mobilisation, des débats animés, des interventions percutantes, des participants motivés : les 2èmes Assises du médecin homéopathe, samedi 26 janvier, ont été un succès.
Dr Dominique Jeulin-Flamme 
Présidente du SNMHF

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Newsletter - Décembre 2012

N°7 Décembre 2012

 

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UN AUTOMNE SOUS HAUTE TENSION !

La signature de l’avenant n°8, une difficile décision.
Une négociation dure, une signature à l’arrachée, les syndicats médicaux devaient-ils signer l’avenant n°8 dont l’objectif principal annoncé était d’encadrer les dépassements d’honoraires des médecins du secteur 2 ?
Rappelons le climat d’abord : depuis 2009, période des négociations de la loi HPST, la pression sur les dépassements d’honoraires des médecins de secteur 2 est forte. Les médias, les associations de patients,  les politiques n’ont de cesse de les encadrer, voire de les faire disparaître. A l’arrivée de François Hollande avec la nomination de Marisol Touraine au Ministère de la Santé, le tableau est campé : cette négociation entre l’assurance maladie et les syndicats médicaux, commande politique du gouvernement, avait une obligation de résultat. En effet, en cas d’échec, Marisol Touraine a averti, le gouvernement légiférera avec un risque non négligeable : un texte législatif  plus restrictif et peut-être même une mise en cause du secteur 2.
D’où la signature par trois grandes Centrales syndicales de cet avenant n°8 sous la pression intransigeante de la Ministre, la proximité du Congrès du Parti socialiste l’expliquant sans doute. Ce qui n’a pas permis une vraie pédagogie sur le contexte et le contenu de cet avenant auprès des adhérents.
Si,  pour la première fois, un pourcentage de dépassement est inscrit dans un texte conventionnel au-delà duquel il sera considéré comme abusif, celui-ci n’est qu’un critère parmi d’autres. Peu de médecins homéopathes de secteur 2 sont impactés actuellement par la moyenne annuelle des 150% de dépassements autorisés. Ce texte présente d’autres innovations, en particulier le contrat d’accès aux soins ouvert aussi aux médecins du secteur 2.  
Pour de nombreux médecins, y compris pour les médecins homéopathes, cet accord négocié est certes  un compromis, mais aussi la moins mauvaise alternative.
Pour plus de détails, voir l’analyse de l’avenant n°8 dans notre dossier.

L’homéopathie et le mythe de Sisyphe
L’autre temps fort de l’actualité est cette note du Conseil d’analyse stratégique (CAS), un organisme officiel qui conseille le gouvernement dans laquelle il est écrit «Les usagers des systèmes de santé des pays développés se tournent de façon croissante vers les médecines non conventionnelles comme la médecine traditionnelle chinoise ou l’homéopathie».
Ainsi, malgré les reconnaissances ordinale, conventionnelle et universitaire obtenues de haute lutte par les médecins homéopathes, l’idée que l’homéopathie est une pratique marginale et ésotérique est toujours présente dans des esprits plus ou moins bien intentionnés. La Société savante d’homéopathie et le SNMHF n’ont pas manqué de réagir à cette publication.
C’est à se demander si le combat pour la reconnaissance de l’homéopathie comme médecine à part entière, efficiente et indispensable à l’arsenal thérapeutique, relève du mythe de Sisyphe dont le rocher retombe toujours après avoir atteint le sommet de la côte.
La persistance de cette image fausse de notre pratique médicale rend plus que jamais indispensables les 2e Assises* du médecin homéopathe le 26 janvier prochain.
C’est en montrant que nous sommes des médecins, pleinement impliqués dans le système de santé avec des préoccupations et des interrogations de médecin ayant pour seul souci l’intérêt de nos patients que nous dépasserons le mythe de Sisyphe. L’automne a été chaud pour les médecins homéopathes. (Lire la suite ...)

Dr Dominique Jeulin-Flamme
Présidente du SNMHF

 

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SNMHF Syndicat National des Médecins Homéopathes Français
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